Vendredi de la 9ème semaine du Temps Ordinaire

Dans le passage de l'Évangile d'aujourd'hui, les commentaires de Jésus sur les premiers mots du Psaume 10 (composé par David) visent à nous montrer que le Messie est plus que « fils de David » – il est « Seigneur ».

« Jésus, mon Seigneur et mon Dieu » est l'une des prières les plus simples et les plus puissantes que nous pouvons prononcer. Par tradition, de nombreuses personnes disent ces mots dans le silence de leur cœur au moment de l'élévation de l'hostie, lors de la consécration pendant la messe.

Lorsque les scribes enseignent que le Messie est le fils de David, ils semblent laisser entendre qu'il est inférieur à David. Pourtant, Jésus affirme que le Psaume 109 (110) (utilisé lors du couronnement d'un roi) montre que c'est le contraire. Dans le premier verset de ce psaume, David (son auteur présumé) écrit que « Le Seigneur » (Dieu) parle à « mon seigneur » (le roi). « Mon seigneur », ou le Messie, est donc supérieur à David. Il y a même un soupçon de statut divin, ou du moins d'une relation divine, dans ce qui suit : « Assieds-toi à ma droite ».

Le style d'argument que l'on peut voir dans le passage de l'évangile que nous lisons aujourd'hui a ravi le public de Jésus, même s'il peut nous paraître étrange. Les arguments avancés tout au long de l'évangile au sujet de l'identité de Jésus n'aident peut-être pas ou n'alimentent pas trop la prière. 

Il suffit de lire ce passage pour exprimer notre foi dans la prière, pour confesser que Jésus est le Seigneur, le fils bien-aimé « en qui le Père a mis toute son affection ». 

Il est le Fils de Dieu, humain et divin. Dans son amour, et à lui, nous prions.

Jésus n'a pas eu lui-même de crise d'identité : il a amené les gens à réfléchir sur qui il était vraiment. Dieu, qui s'est révélé de façon mystérieuse dans le passé, se fait maintenant connaître par le Verbe incarné. Même maintenant, en ce moment, Jésus nous révèle ce à quoi Dieu ressemble vraiment.