Samedi de la 7ème semaine du Temps Pascal
Aujourd'hui, nous lisons la fin de l'évangile selon Saint Jean : ce personnage qui est toujours désigné dans le texte comme « le disciple bien-aimé ».
Le disciple bien-aimé est anonyme, mais ses souvenirs constituent la base de cet évangile. Il est l'autorité derrière cette histoire de la communauté autour de Jésus, et sa présence continue parmi nous, les chrétiens.
Je remercie ce personnage obscur, et je demande que je puisse moi aussi proclamer fidèlement l'histoire de Jésus, dans ma vie quotidienne, en tant que parent ou enseignant ; dans une conversation apparemment banale avec des amis.
Chaque bible a une page blanche à la fin. C'est à chacun d'entre nous d'écrire son propre évangile. Nous pouvons noter les incidents, les relations, les mauvais et les bons moments de notre vie durant lesquels Jésus s'est fait proche, actif, nous sauvant, nous appelant et nous mettant au défi de devenir des disciples.
Pouvons-nous noter où et quand notre vie avec Jésus a commencé ? Peut-être. Mais, comme Jean, nous ne savons pas où elle va se terminer. Où Jésus écrit-il maintenant son évangile dans ma vie, pour que les autres sachent que c'est l'amour, son appel et son identité ? C'est une question qui nourrit ma prière.
Même lorsque saint Jean conclut son évangile, il est conscient que les paroles de Jésus peuvent être mal comprises. Je prie pour que je sois préservé de toute mauvaise interprétation des paroles de Jésus pendant que je prends ce temps de prière, en demandant à Dieu de parler directement à mon cœur.
Saint Jean avait le sentiment que les œuvres de Jésus étaient nombreuses, et que de nombreux livres pourraient être écrits. Devant Dieu, je considère les œuvres de Jésus dans ma vie, en rendant grâce pour les manières cachées et évidentes dont je suis venu à la vie.
Je me considère comme un « évangile », un témoignage de la présence et de l'action aimante de Dieu.

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