Mercredi de la 3ème Semaine du Temps Pascal

(Jn 6, 35-40)

« Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif ».

L'évangile d'aujourd'hui devient très clair lorsque nous réalisons qu'il parle de notre réception de la sainte communion. « Je suis le pain de vie », dit Jésus, « celui qui vient à moi n'aura jamais faim ».

Mais demandons : qui est en train de venir à qui lorsque nous recevons la sainte eucharistie – est-ce le Seigneur Jésus qui vient à nous ou nous qui allons à lui. Psychologiquement, bien sûr, nous avons l'impression que le Seigneur Jésus vient à nous.

Mais Jésus est le Fils de Dieu, quelqu'un d'infini, et nous sommes des gens ordinaires. 

Ainsi, lorsque nous recevons la sainte eucharistie, nous sommes embrassés par Lui, le Dieu infini : nous entrons dans l'intérieur de Dieu Lui-même. Nous sommes embrassés par le cœur de Jésus, également infini, car il nous aime infiniment.

Cette même image mérite d'être vue entre les lignes de ces paroles extrêmement joyeuses du Seigneur Jésus de l'évangile d'aujourd'hui : « Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors ».

Notre réception du Seigneur dans l'eucharistie - si seulement nous y arrivons avec un cœur sincère et rempli d'amour – est un signe que Dieu nous a aimés le premier, et que cet amour de Dieu qui nous embrase nous a destinés à être frères et sœurs du Seigneur Jésus lui-même.

Lorsque nous recevons la sainte communion, c'est comme si nous nous reposions sur le sein du Seigneur Jésus avec le disciple bien-aimé. Plus encore : c'est comme si nous étions placés au milieu de son cœur. Et quiconque se trouvera dans le cœur du Seigneur Jésus ne sera pas jeté hors de lui.

Dans son commentaire sur l'Evangile d'aujourd'hui, saint Augustin (dans son commentaire sur l'évangile selon Saint Jean, dans le traité 25) nous rappelle de nombreuses phrases de l'Ancien Testament qui contiennent le sentiment d'être au cœur du Seigneur, dont nous ne serons plus jamais expulsés : « Qu'il est précieux ton amour, ô mon Dieu ! A l'ombre de tes ailes, tu abrites les hommes » (Ps 35 (36),8) – le psalmiste était ravi de l'amour de Dieu pour les gens.

« Ils savourent les festins de ta maison ; aux torrents du paradis, tu les abreuves » (Ps 35 (36),9n).

En effet, dans l'Ancien Testament, il y a beaucoup de descriptions si délicieuses de combien il est grand d'être proche de Dieu et de demeurer dans sa maison. Dans toutes ces descriptions, il y a une promesse que nous pouvons demeurer dans le cœur même de Jésus.

C'est en recevant la sainte eucharistie, en la recevant avec un cœur aimant et dans un esprit de vraie foi, que nous sommes conduits dans le cœur du Seigneur. Celui qui est là ne sera plus jamais jeté dehors. Il y restera pour la vie éternelle.

Basé sur une réflexion du frère J. Salij

Le Christ prêchant à Capharnaüm (détail), Maurycy Gottlieb, entre 1878 et 1879 (Wikipédia)

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