Mardi de la 9ème semaine du Temps Ordinaire
Une fois de plus, Jésus a le dessus sur les pharisiens et les partisans d'Hérode : parce que le Fils de Dieu est si doué pour être humain. Jésus voit à travers les pièges et les ruses de ses adversaires, et il a le calme et l'assurance nécessaires pour répondre avec intégrité.
L'hypocrisie des Pharisiens et des partisans d'Hérode ne réside pas dans la question qu'ils posent (la question est en fait juste et pertinente) mais dans leur motivation à la poser. Ils veulent tromper Jésus.
L'hypocrisie signifiait à l'origine « jouer sur une scène ». Dans la Bible, cela signifie fausseté, imposture, tromperie. Ici, l'attrait de la richesse déforme les relations authentiques. Les visiteurs de Jésus ne cherchent qu'à le piéger : la vérité ne les intéresse pas.
Les Pharisiens ont tenté à plusieurs reprises de piéger Jésus. Jésus devait vivre dans le danger constant de ce qu'il pourrait dire ou faire, ce qui l'opposerait à l'autorité religieuse ou politique et pourrait entraîner sa mort. Il était prêt à accepter — mais pas à choisir — la souffrance et la mort.
Dans cet évangile, il détourne la question qui pourrait le mettre en danger. Plus tard, il ne pourra plus le faire — il ira donc là où l'amour et l'appel de son Père le conduiront.
Souvenons-nous de la femme prise en flagrant délit d'adultère (Jean 8, 1-11). C'était une rencontre potentiellement explosive. Si Jésus avait contredit la loi, il aurait pu être lapidé — avec la malheureuse femme. Mais il attend, il trouve les mots et dit ensuite : « Que celui d'entre vous qui est sans péché soit le premier à lui jeter la pierre » (Jean 8,7).
Nous avons tout reçu de Dieu — même la vie elle-même. Que pouvons-nous rendre à Dieu dans une reconnaissance gracieuse ?

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