L’escabeau et le tire-bouchon

Des techniques inhabituelles pour la prédication

Zachée, pour voir Jésus, était perché sur un sycomore.

Notre frère Zdzisław Szmańda, lui, escalade un escabeau planté dans le chœur de son église genevoise dans le but de familiariser les enfants à cette scène d’évangile relatée par Luc ce dernier dimanche.

Cette façon gestuelle de prêcher fait tache d’huile.

On vient de me rapporter qu’un autre frère, mis au défi d’illustrer la prière de Moïse dont les bras tantôt s’élèvent tantôt s’effondrent, a manié devant l’assemblée un tire-bouchon à deux poignées qui montent vers le haut ou descendent vers le bas.

L’église St-Paul de Genève a connu d’autres précédents de ce genre de prêches.

Je me souviens d’une démonstration qu’en fit un dimanche le regretté frère Dominique Louis, alors curé de la paroisse. A grandes enjambées, Il poussait devant lui dans l’allée centrale de l’église un cadi chargé de victuailles provenant de la Migros voisine. Et, à la volée, il en projetait le contenu dans les rangs des paroissiens ahuris. Sans doute, venait-il de lire le passage évangélique où il est question d’oiseaux qui ne s’inquiètent pas de quoi ils vont manger, mais font confiance au Père du ciel qui les nourrit.

Jésus qui de loin et de près assiste à ces travaux pratiques doit sourire et même applaudir. Lui qui émaillait son discours de scènes empruntées à la vie quotidienne de ses auditeurs.

Communiqué par le frère Guy Musy

Un escabeau — qui peut être utilisé comme outil de prédication (Wikipédia)

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