Jeudi de la 4ème Semaine du Temps Pascal

Dans les passages de l'Evangile de cette semaine, Jésus nous a dit plus d'une fois que lui et son Père sont un. Aujourd'hui, il y apporte une nouvelle dimension : il nous dit que lui et nous sommes un (« Celui qui reçoit celui que j'envoie me reçoit »).

Pouvons-nous croire que nous avons cette union si étroite avec Jésus ?

Ce n'est pas le seul endroit dans les évangiles où Jésus parle de son union avec nous. Il dit ailleurs que tout ce que nous faisons aux plus petits et aux plus marginalisés, nous le faisons à lui.

Même si nous sommes bien avancés dans le temps de Pâques, cette lecture de l'Évangile nous ramène à cette merveilleuse nuit où Jésus a mangé et bu avec ses amis, et les a préparés pour la nouvelle Pâque. Et pourtant, il n'est pas fait mention de la bénédiction du pain et du vin. Au lieu de cela, il y a le comportement étonnant de Jésus qui lave les pieds de ses disciples.

Lors de son dernier repas, la veille de sa mort, Jésus donne un long discours d'enseignement... mais il commence par un geste puissant et sans paroles. Une fois de plus, « faire » les paroles de Jésus est crucial ; ici, c'est son propre acte et son comportement que nous sommes appelés à imiter, ainsi que son enseignement.

Jésus ne se fait pas d'illusions sur le groupe d'hommes inadéquats et pécheurs auquel il s'adresse. L'un le trahira, les autres se disperseront au moment de l'épreuve. Ces hommes sont égocentriques et ambitieux, c'est pourquoi Jésus doit leur démontrer l'attitude de service.

Mais Jésus ne désespère pas de ces hommes. Ce sont ceux qu'il a « choisis ». Même à cette heure tardive, il leur montre le chemin du bonheur.