Dimanche du Bon Pasteur

Le Bon Pasteur est celui qui est qui était et qui vient : Alpha et l'Oméga. A la fois homme et Dieu. Ses mains marqués par les clous sont le signe d'un amour qui va jusqu'au bout pour notre humanité, pour chacun chacune d'entre nous : un amour qui sauve.

Dans l'évangile d'aujourd'hui, ce Bon Pasteur est aussi la Porte. bien sûr, pas la porte d'un aéroport pour contrôler mais une porte étroite. Le Berger voit chacune de ses brebis passer devant lui. Il voit celle qui affaiblie, celle qui a besoin de soin. Il s'arrête pour elle, la met de côté, pour être un moment avec elle, pour la soulager.

Mais il peut aussi voir celle qui manque à l'appel. Alors le berger se met en route. Il va au loin. Il retrouve la Brebis égaré, la met sur ses épaules et la ramène au bercaille.

De son regard, qui va si loin, le Berger regarde le coeur de ceux et celle qui le regardent. Un double regard, une même contemplation, pour faire naître la joie et la paix. Signe des temps nouveau, d'une harmonie redonnée, d'une réconciliation présente. 

Le Bon Pasteur et ses brebis ne font qu'un. Rien ne peut les séparer. Nous-même, nous ne faisons qu'un avec le Christ Jésus. Rien ne peut nous séparer de son amour. Laissons-nous regarder par le Bon Pasteur. Laissons-nous aimer pour vivre un moment de communion, un moment de grâce aujourd'hui et demain.