Des talents donnés et pas prêtés

  • Fr. Guy

Marie Balmary commente la parabole des talents

J'écoute alors sur CD audio le commentaire de Marie Balmary sur la parabole des talents. Elle affirme solennellement qu’il n’y a pas de lecture objective de la Bible. Le lecteur doit prendre position personnellement dans le dédale des manuscrits et des versions. Ce qu’elle fait.

Ainsi, le maître ne confie pas son bien pour qu’on le lui rende au moment de son retour, où il réglera ses comptes. Non. Le maître donne son bien, à charge de celui qui le reçoit de se l’approprier et de le faire fructifier pour la joie du maître. Ainsi, les talents ne se comptent pas. Ils sont des dons. De ce point de vue, aucune différence entre les trois serviteurs. Le troisième reçoit autant que les deux premiers.

Cependant, il ne considère pas ce qu’il reçoit comme son bien personnel, mais comme celui du maître. Il doit le lui rendre un jour tel qu’il lui a été confié. Alors, il le cache dans la terre. Manifestement, ce serviteur n’a rien compris. Dieu donne à l’homme ce qu’il a de plus cher. À l’humain de faire fructifier ce don. Dieu n’est pas un prêteur qui viendra réclamer son dû avec les intérêts.

L’interprétation de Balmary est redevable au livre de la Genèse. Dieu crée le monde, le donne ou le confie à l’homme, puis se repose (sabbat) longuement. Ce repos est l’équivalent du voyage du maître dans la parabole. La création est un don du créateur aux humains, non seulement pour qu’ils la respectent, mais pour qu’elle porte son fruit pour la joie de l’homme à qui elle a été donnée et de Dieu qui l’a créée.

 

Cette image a été créée avec l'aide de DALL·E

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