Des frères de Fribourg en pèlerinage pour les vocations

Chaque année depuis 2016, à l’initiative de laïcs engagés, soutenus par les chanoines de l’abbaye de Saint-Maurice et le diocèse de Sion, un pèlerinage pour les vocations réunit des marcheurs sous le patronage et l’intercession de Saint-Maurice et Notre Dame de Valère.

 Notre Dame, Notre Dame de Valère, Nous te confions nos prières ! 

Le pèlerinage se fait sur deux jours.

Le parcours, en plus d’être particulièrement agréable par beau temps, est ambitieux… : environ 50 km à pied depuis la basilique de l’Abbaye de Saint-Maurice jusqu’à la basilique de Notre-Dame de Valère.

Cette distance témoigne bien de l’intention des organisateurs et des pèlerins : « Nous demandons des vocations au Seigneur en faisant notre part du “travail” : nous nous mettons en marche, dans la prière ! ».

Cette année, la célébration eucharistique de la fête de la Croix Glorieuse, durant laquelle chaque pèlerin a pu vénérer une relique de la sainte Croix – sortie du trésor de l’Abbaye pour l’occasion – a marqué l’arrivée des pèlerins en Valais.

L’envoi a ensuite eu lieu après un temps de recueillement sur le tombeau de saint Maurice d’Agaune.

Nous avons ensuite cheminé le long du Rhône jusqu’à Martigny, en passant par Vérolliez (le lieu du martyr de Saint-Maurice), en priant et en chantant pour les vocations.

 Ensemble nous marchons, Ensemble nous prions

 Réunis en Ton Nom — Pour les vocations ! 

Depuis le coude du Rhône, après un pic-nic convivial, les pèlerins se sont engagés sur les coteaux de Fully à travers les vignobles ensoleillés jusqu’à l’église paroissiale de Fully.

Après une soupe revigorante, nous avons adoré le Saint-Sacrement et eu l’opportunité de vivre le sacrement de la Réconciliation.

Les pèlerins sont ensuite repartis dans la nuit après la bénédiction des cierges, flambeaux à la main pour cheminer jusqu’à Saillon où ils ont passé la nuit.

Le lendemain, dès l’aurore, toujours guidé par la croix du Christ, la marche et la prière reprennent jusqu’à Vétroz pour le repas de midi.

Les pèlerins arrivent enfin, par la vieille ville de Sion, au sommet de la colline de Valère pour terminer ce pèlerinage dans l’action de grâce par une messe de clôture.

Le pèlerinage fut rythmé par la prière du rosaire (tous les mystères de la vie du Christ furent médités en chemin sur les deux journées) ainsi que par les chants écrits, composés et interprétés par Marie et Olivier Mottet.

 Esprit de Dieu, Esprit Saint, viens, éclaire notre route, Esprit de Dieu, Esprit Saint, viens, éclaire notre chemin. 

 Dans ce monde où l’on est seul et souvent loin de Toi, apaise nos douleurs. Dans la marche qui nous mène toujours plus près de Toi, guide nos pas. 

 Esprit de Dieu, Esprit Saint, viens, éclaire notre route, Esprit de Dieu, Esprit Saint, viens, éclaire notre chemin. 

 Pour toutes les vocations qu’en ce jour nous Te confions, souffle dans nos cœurs. Dans nos chants et nos prières qui s’élèvent vers Toi, soutiens nos voix. 

 Esprit de Dieu, Esprit Saint, viens, éclaire notre route, Esprit de Dieu, Esprit Saint, viens, éclaire notre chemin. 

En plus d’être une expérience de contemplation, de fraternité ecclésiale et de prière d’intercession pour susciter des vocations – quelles qu’elles soient – pour notre Église, ce pèlerinage est une occasion privilégiée pour se rencontrer et échanger ensemble sous la même bannière.

Parmi les participants de cette année, nous [deux frères étudiants dominicains] avons pu marcher aux côtés des chanoines de l’Abbaye de Saint-Maurice,  des jeunes chanoines du Grand-Saint-Bernard, des sœurs consacrées de la communauté du Verbe de Vie de Pensier (FR), des sœurs ursulines de Sion, des sœurs de Saint-Augustin ainsi qu’avec de nombreux laïcs engagés au nom de leur foi.

Heureux d’avoir marché pour les vocations au nom du Christ, nous voulons particulièrement remercier toutes les personnes impliquées dans l’organisation de ce pèlerinage.

Et nous vous invitons, vous, chers lecteurs et chères lectrices à participer à ce pèlerinage en 2020 et à prier pour les vocations dont notre Église a tant besoin.

— reportage des frères Alexandre Frezzato et Augustinas Simanavičius