Cursillo et cursillistes

Jean Roussy. Transmissions. Edition à compte d’auteur, Céligny, années 2000. 57 pages.

La fête de l’Ascension 2025 m’a permis de rencontrer chez Claire-Lise Lowe l’auteur de cet opuscule, premier d’une série de trois. Jean Roussy fut lui aussi membre du « cursillo » francophone de Genève. Quelques survivants étaient les invités de Claire-Lise lors de la dernière Ascension.

Ce groupe m’accueillit comme membre du clergé qui accompagnait ce genre de retraites spirituelles de trois jours dont l’animation était confiée à des laïcs, hommes ou femmes. Ces derniers étaient chargés de rédiger et de prononcer des « rollos » dont les thèmes, non interchangeables, avaient été fixés une fois pour toutes. Jean Roussy fut à quelques reprises sollicité pour cet exercice. Il eut la bonne idée de relire et faire relier en trois petits volumes quelques interventions de sa part à l’intention de lecteurs et lectrices intéressés qui ne pouvaient prendre part aux rencontres du « cursillo ».

En voici la liste retenue pour le premier fascicule : l’idéal, environnement et communauté chrétienne, l’église, la prière, l’étude et l’action. Des sujets généraux et communs, mais traités avec une touche de foi personnelle et desservis par un style élégant et savoureux, conforme à la richesse de leur contenu.

Pour mieux situer Jean, je précise qu’il est fils d’un pasteur de la cathédrale de Lausanne. Ce qui nous permet de mieux comprendre ses réserves par rapport aux églises établies et son ouverture œcuménique.

Ma présentation ne fait que picorer quelques graines qu’il a choisi de nous transmettre. En voici deux exemples parmi les milliers d’autres que les lecteurs auront la joie et la surprise de découvrir :

« L’idéal n’est pas une théorie à mettre en œuvre pour l’atteindre, mais une personne qui nous invite à l’imiter. Pour Jean, ce ne peut être que Jésus.

L’église, un mot dépouillé de sa majuscule habituelle, n’est pas une entreprise à la recherche d’argent et de personnel. Elle est une cathédrale à bâtir où chacun et chacune apporte la pierre taillée par ses soins. »

Merci, Jean !