Cri de reproche, cri de confiance !

Homélie du frère Didier Boillat pour le cinquième dimanche de Carême

Marthe et Marie ont le même cri : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »

Un cri de reproche à celui qui a tardé à venir, mais aussi un cri de confiance : Marthe et Marie ont saisi que la présence de Jésus est source de vie.

La mort de Lazare bouleverse les deux sœurs ; Jésus lui-même est bouleversé, il a perdu son ami.

Cette mort nous rappelle que la vie humaine est un passage. Elle est traversée à certains moments par l’angoisse de la précarité, de la mort. Cette angoisse provoque de l’obscurité dans le cœur.

 

Surgit alors la parole de Jésus, le cri du cœur : « Enlevez la pierre¨ » Cette parole est pour Marthe et Marie, elle est pour chacun et chacune d’entre nous. Cette parole d’autorité ouvre une espérance : elle chasse l’obscurité du cœur.

Quand la pierre est enlevée : la lumière va au plus obscur, au plus profond, au plus intime.

Cette lumière est le Christ Ressuscité. Ce cierge pascal qui brûle à contretemps en ce temps de carême en est le signe vivant et vrai.

Marthe et Marie ouvre leur maison, leur foyer, leur cœur à cette lumière. Nous-mêmes sommes pressés d’ouvrir notre maison à la présence du Ressuscité, lui qui a pleuré son ami Lazare.

Oui nous croyons, il arrive que le cœur soit inquiet, angoissé comme ces jours. 

Nous croyons que le Christ Jésus offre à chacun et chacune une présence de vie et de lumière.

Frères et sœurs, prions Dieu avec confiance et espérance. Confions-lui ceux et celles qui aujourd’hui passe des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie. 


Amen

Photo : Bernard Hallet

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